Litanique est avant tout le "noyau sonore" à partir duquel s'architecture la première partie de la pièce : une succession de staccatos, parsemés d'accidents, dont le timbre s'apparente à celui des cordes frottées de l'orchestre. A cette matière sonore agitée et vibratile, la seconde partie oppose un tempo plus lent, et revêt un caractère incantatoire à travers le jeu articulé entre des événements sonores de caractère "concret" et des pulsations harmoniques. L'aspect symphonique - secondaire - est dû à la consonance et à la forme des sons synthétiques agencés selon une écriture "orchestrale".
Régis Renouard Larivière.