Le titre Les Lettres enlacées se réfère à une écriture basée à la fois sur le chevauchement, la superposition, le croisement, et le retour à une répartition quasi parallèle de deux voix mélodiques. La pièce doit donc être pensée comme une véritable polyphonie. De ce mouvement naît en effet une expressivité et des impulsions particulières dont on peut trouver l'origine notamment dans l'enchevêtrement des lignes du piano romantique, en particulier chez Schumann et Brahms.