Court essai cinématographique où Peter Foldès explore le trucage de l’image électronique à partir d’une chorégraphie de Marpessa Dawn. La caméra s’attarde sur la bouche, les yeux, les mains de la danseuse et suit les courbes du corps qui se dédouble en composant des formes quasi abstraites. Le montage visuel très riche et rapide donne à ces images le rythme et la respiration d’une musique qui révèle le vertige. Après une courte introduction au vibraphone, une lente ouverture de filtre révèle les accents d’un trio jazzy endiablé monté en boucle pour aussitôt se refermer et se perdre de nouveau dans le vibraphone.
Philippe Langlois.