Daniel Zea Gómez (1976)

Toxic Box (2020)

pour flûte, saxophone et échantillonneur contrôlant des modèles animés en 3D

œuvre électronique

  • Informations générales
    • Date de composition : 2020
    • Commande : Ensemble l’Imaginaire et Festival Musica
Effectif détaillé
  • flûte, saxophone

Information sur la création

  • Date : 2 octobre 2020
    Lieu :

    France, Strasbourg


Information sur l'électronique
Dispositif électronique : dispositif électronique non spécifié, échantillonneur - sampler

Observations

Toxic Box a été conçue comme un miroir de l’une de mes précédentes performances hybrides, The Love Letters? Alors que dans The Love Letters? le principal vecteur d’émotions était le visage des interprètes, dans Toxic Box, le visage humain a été complètement dématérialisé, remplacé par un modèle 3D.

Les avatars (résultat du scannage des interprètes réels), projetés derrière les musiciens sur un écran géant, obéissent à des commandes d’animation déclenchées par les attaques d’un clavier sampler. Des expressions humaines tentent d’émerger créant une chorégraphie absurde des visages. Cette danse est progressivement déconstruite par des objets qui écrasent les visages. Notre hyper-consumérisme est-il en train de nous enterrer ?

Cette pièce s’inscrit dans la lignée de mes derniers travaux qui mettent en scène la fragilité de notre société contemporaine face à la technologie, souvent représentée par l’écran.

Daniel Zea