Si cet arbre a été celui que notre regard a détaillé durant des années, regard-oiseau qui s'est quotidiennement posé sur chaque branche, alors son arborescence a dessiné en nous le réseau intime de nos divagations, autant de lignes qui nous conduisent, verticalement, hors du temps dont l'horizontalité parfois nous alourdit. Cet arbre est mort, je lui dédie cette musique.
Bernard Parmegiani.