« “En finir” ne fut en fait qu’un règlement de compte avec certains choix stylistiques, certaines formes trop familières. Ici, la cinétique des sons ne se manifeste plus à travers des masses ou des agglomérats mais à travers des unités sonores douées chacune d’un mouvement interne : superpositions de trajectoires, cycles avec évolution des timbres. Que ces cycles ou ces répétitions soient d’un ordre cosmique, organique ou biologique, il n’en est pas moins possible qu’elles soient également musicales et organisées sur des rythmes vitaux. Plain-souffle, dernier mouvement de cet ensemble, prend appui sur ces données, il incite à la métamorphose des événements — ici sonores — métamorphose comparable à celles que subissent certains insectes avant l’âge adulte. »
Bernard Parmegiani.